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d’accidents du travail déclarés pour 1000 salariés dans le secteur du traitement des déchets ménagers, par rapport à la moyenne nationale

Le 5 avril 2012,

Rarement abordée, la question de la santé au travail dans le monde du déchet mérite pourtant toute sa place dans le débat sur les modes de gestion et de traitement de nos déchets ménagers. En France, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) étudie les risques professionnels du secteur déchets et propose des outils de prévention.

D’après l’INRS, les métiers de la collecte sont touchés par les accidents du travail les plus graves du secteur et concernent 12,5% des ripeurs (souvent appelés éboueurs), trieurs et conducteurs de véhicules, soit un salarié collecteur sur huit. Les risques auxquels ces personnes sont exposées relèvent à la fois de la circulation (chutes du marchepied, écrasement par le véhicule de collecte), des manipulations de bennes (lumbago, lombalgies), de l’équipement de travail (écrasement, cisaillement ou entrainement au moment de l’utilisation ou l’entretien des bennes, convoyeurs, compacteurs ou presses), des déchets eux-mêmes (présence d’objets coupants ou piquants, intoxication et brûlure du fait d’agents chimiques, ingestion ou inhalation de particules pathogènes voire coupure avec du matériel médical souillé).

A ces risques physiques et biologiques s’ajoutent des risques que l’on peut qualifier de psycho-sociaux : concentration intense, cadences élevées, gestes rapides et répétitifs, bruit, odeurs et poussières, pour ne citer que ceux-là.

Or, la quantité de déchets que nous produisons ne cesse de croître et leur toxicité pose toujours problème : de quoi accroître toujours plus la pression et le danger pour ceux parmi nous qui s’occupent tous les jours de collecter et traiter nos rebuts.

Et si, en amont de toute question de prévention du risque professionnel, la réduction des déchets à la source était aussi un vecteur d’équité sociale ?

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